Cockatiel ou Calopsitte (Nymphicus hollandicus)
Cette perruche est originaire d’Australie. C’est un compagnon idéal qui demande du temps et de l’attention de la part de son propriétaire.
Comment différencier le mâle de la femelle ?
Chez les animaux de phase « sauvage », les femelles et les jeunes présentent des barres transversales en face ventrale de la queue, alors que la couleur des plumes des mâles est gris uniforme. On dit aussi que la teinte rouge des joues du mâle est plus intense, mais cette distinction est plus subjective. Il existe de nombreuses mutations du plumage ; chez les oiseaux phasés, le mâle et la femelle sont parfois identiques. Pour les différencier, on peut réaliser un sexage par ADN sur une plume ou du sang, ou un sexage par endoscopie (petite caméra introduite dans le ventre de l’oiseau), à l’occasion d’une procédure médicale.
Alimentation conseillée :
Il est déconseillé de nourrir les calopsittes uniquement avec des graines. De même les « gâteaux pour oiseaux », à base de gras et de sucre (miel…) sont à proscrire. Les graines créent des carences en vitamines A, D, E, K, en calcium, en acides aminés essentiels (lysine, méthionine). Cela les prédispose aux infections respiratoires, diminue leur système immunitaire, peut provoquer des impactions et des abcès de la glande située au-dessus de la queue (glande uropygienne), et donne un plumage terne. Les femelles carencées en calcium peuvent faire des rétentions d’œufs potentiellement mortelles. Rappelons que les femelles peuvent pondre même en l’absence de mâle (comme les poules !).
Il est conseillé de proposer tous les jours des légumes et des fruits variés aux oiseaux (lanières de carottes, morceaux de pomme, raisins…) et de les renouveler fréquemment dans la cage. La base de l’alimentation devrait être constituée de granulés complets pour oiseaux (équivalent de « croquettes » qui ressemblent à du biscuit). Il est plus difficile d’introduire cette nourriture si l’oiseau a été habitué à manger des graines (plus grasses, donc plus attirantes).
Soins préventifs :
Il n’y a pas de vaccin annuel obligatoire à faire chez les calopsittes. Toutefois, il est important de vérifier à l’achat que votre oiseau n’est pas porteur d’une bactérie transmissible à l’homme (chlamydophilose). Cette bactérie se détecte grâce à une prise de sang, qui peut être effectuée chez votre vétérinaire en même temps qu’un sexage.
Certains oiseaux sont porteurs de virus et/ou de parasites contagieux pour les congénères. Il est important de dépister ces pathogènes si vous introduisez un oiseau dans une colonie, et d’effectuer une quarantaine d’un mois. Si vous décidez de faire reproduire vos oiseaux, assurez-vous que leur état de santé le permet. Il est conseillé de consulter un vétérinaire avant de se lancer dans la reproduction.